Jean Todrani

Je dois maintenant

désormais je dois

serrer mes lignes

que nul n’en sorte.

Ne plus refuser

le nom et la voix

ne pas recouvrir

la pierre reverdie.

Loi des heures

passant noircies,

la parole amputée

la loi du silence.

Et  la peur d’arracher

un mot au marbre

un soupir à l’ombre

un cheveu au sommeil.

Jean Todrani

Image Anna Maria Maiolino

http://festivaldelhistoiredelart.com/festival/edition-2013/lart-et-lephemere/

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A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

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