Parc
du Portugal
le chant
des oiseaux
que le soir agite
la ville s’ouvre
un souffle
dans les branches
la lumière se retire
nous sommes
peut-être
cent ou mille
corps ainsi dispersés
sous la maison
aux volets fermés
soudain
une voix s’élève
elle chante
un premier vers
les visages
s’irradient

dans le parc devant
un vieil homme
resté seul sur le banc
se rappelle Lisbonne
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Je viens de retoucher largement ce texte (je fais souvent ça).
Et comme je sais que vous repassez parfois là-bas, je me permets de vous le retourner.
A bientôt
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Vous avez bien fait, il a beaucoup changé…
autant de gens assis,
des rideaux tirés –
et le temps suspendu…
et les mains qui se tendent
vers le corps du poème…
Coulant, touchant. Touchée.
Merci…
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Le Parc Portugal est si proche…
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Si fin et éthéré que c’est gracieux. merci
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Merci…
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très beau.
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Merci pour votre commentaire
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J’en ai pris quelques-unes depuis ce poème

quand je passais près de là.
Je me disais qu’il finirait par s’en trouver une
que j’aurais envie de vous envoyer.
Celle-ci le fait pour moi. Prise il y a quelques jours.
Elle sera donc un peu aussi un souvenir de l’ancien titre…
Et j’en profite pour vous souhaiter une belle soirée
et tout le meilleur.
Et pour vous dire merci pour ce blog qui m’importe.
Pour vos poèmes d’abord.
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Merci pour cet image. Vous n’imaginez comme je suis touché. Vous l’aurez deviné, je n’habite pas à Montréal ni même au Québec mais depuis longtemps j’aime voyager dans votre ville si belle et où m’attendent toujours quelques amis. La rue Vallières est l’un de mes endroits préférés. Peut-être en raison de cette grande maison souvent vide, peut-être aussi en raison des gens qui viennent ici se retrouver J’ai changé le titre un peu par hasard, en relisant il y quelques jours de cela un poème de LC qui s’appelle « Les milliers ». Encore merci pour cette belle pensée.
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Je viens de voir votre réponse. Vous l’aviez envoyée en tant que commentaire, alors elle ne s’est pas rendue à moi au moment où vous l’avez envoyée. Heureusement pour ces balades chez vous, j’ai pu la trouver.
Je suis heureuse que vous soyez touché. Cette chasse à la photo m’a fait plaisir.
J’en profite pour vous demander :
Dans Chemin des moulins, vouliez-vous vraiment écrire « soute »? Ou « doute?
Je n’ai pas voulu vous demander tout de suite, mais le doute subsiste dans mon esprit…
Oh, et dans les beautés du hasard : je viens d’acheter d’occasion un livre de poèmes de LC cette semaine. Et dedans se trouve Thousands… Et sa dernière phrase, qui me touche tant : « I am one of the fakes, and this is my story. »
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plus tard
bien plus tard
une femme remontant le boulevard
repassera là / elle se souviendra
de quelques vers maladroits
à propos d’une foule d’au moins mille personnes
siégeant devant une maison
endormie
elle s’arrêtera peut-être – la chose est
si invraisemblable – mais l’un dans l’autre
elle sourira
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Cher Jacques,

Quand je m’y arrête un moment, bien sûr je pense à vous.
Alors vers vous, mais d’un autre angle, ce parc que nous aimons.
Et sous le grand soleil d’automne, trois hommes assis,
qui parlent cette langue que l’on sait.
Et la maison de l’autre
qui chante dans mon dos.
Caroline
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