la rue silencieuse
traversée
de quelques fenêtres allumées
et dans l’arrière-cour
immobile
la neige
sans bruit qui recouvre les choses
est-ce mon regard qui suit ton pas
ou l’hiver
doucement qui vient
te chercher
Seuil absolu
terrain vague
la poésie en morceaux
terrain vague 
la cour est toute blanche
et même son petit chemin bas
qui mène à la ruelle
je sais toujours bien mal partir
pour ça je devance l’hiver
qu’il n’ait jamais à
me chercher
…
(merci Jacques)
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du sol au seuil, il n’y a qu’un pas…
merci
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Vous l’avez compris…
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–
Savoir toujours partir
sans laisser de trace.
Devancer l’hiver
avant qu’il ne vienne te chercher,
la neige pourrait trahir
par l’empreinte de ton pied
tu gardes dans tes habits
la blancheur et le froid
pour suivre le chemin
légères empreintes
que le vent efface..
et qui irait de suivre, toi
qui n’es déjà
plus qu’un point
loin, à peine visible
parmi les pins…
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