dans le fatras obscur
des images – es-tu
seulement couchée ?
au loin
coraille un oiseau
de proie
quelque chose imbibe la nuit
la distance
ou peut-être le silence – buvard d’un cri
teint à froid
la lumière faiblit
le destin entre
dans la chambre
silencieux
il s’assoit

Marie Bouttier
il est de coins de nuit
sans noirceur réelle
et des matins d’hiver
plus blafards que blancs –
un monde plat
de vivre sans y voir
(merci)
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l’oiseau noir et
la neige auraient
déjà suffi
mais les mots se
bousculent
à force d’avoir froid
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et d’une langue
qui est mienne
sans pour autant m’appartenir
habitant au bout du rêve
au fond
j’ignore qui je suis
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