(de) La côte sauvage

.

« Quelqu’un m’attendait et me regardait vivre et souffrir. D’arbre en arbre, cette présence se rapprochait, m’enfermait et depuis, je n’ai cessé de la sentir se rapprocher, de jour en jour, d’être en être, se cachant derrière les objets, se cachant derrière ton visage – quelques fois tes yeux m’ont fait peur qui l’abritaient innocemment – et me regardant toujours d’un peu plus près, ni en ennemie, ni en amie, ni en juge, mais plutôt à la manière de la mort : avec indifférence. »

Jean-René Huguenin

Paul Gaugin

A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

1 réponse

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s