Ce que le ciel observe

.

dans le rêve

qui nous occupe

l’œil propage une lumière qui brûle

le projet

ces visages ne sont ni les nôtres

ni ceux des autres

les voix dans l’oreille refluent

vers la lenteur des âmes et par-

dessus les arbres s’amassent

les nuages inutiles

.

comme si la vie ici était

prise à son propre piège

Margharita Chiarva

A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

3 réponses

  1. Parce que la résonance. Et ma reconnaissance.

    « La pensée pose son objet puis le développe dans une
    réflexion construite. Le poème, lui, se lance sans savoir,
    et avançant, construit son objet ou son enjeu. Ce n’est
    pas que la poésie ne puisse pas se penser, c’est que la
    pensée sera toujours en retard sur la poésie. »
    Antoine Emaz

    (merci à vous)

    Aimé par 1 personne

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s