.
dans le rêve
qui nous occupe
l’œil propage une lumière qui brûle
le projet
ces visages ne sont ni les nôtres
ni ceux des autres
les voix dans l’oreille refluent
vers la lenteur des âmes et par-
dessus les arbres s’amassent
les nuages inutiles
.
comme si la vie ici était
prise à son propre piège
Margharita Chiarva
Parce que la résonance. Et ma reconnaissance.
« La pensée pose son objet puis le développe dans une
réflexion construite. Le poème, lui, se lance sans savoir,
et avançant, construit son objet ou son enjeu. Ce n’est
pas que la poésie ne puisse pas se penser, c’est que la
pensée sera toujours en retard sur la poésie. »
Antoine Emaz
(merci à vous)
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» que tout soit posé là
certes
mais comme pas assez là
il n’y a que ce qu’il y a »
(du même)
Merci à vous aussi
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et derrière les saisons,
les rues et les fantômes –
un bruit de visages sans lieux
merci…
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