Etreinte . sous les saules qui longent la rivière la mémoire sombre en silence il n’est rien la terre encore tiède mais du halo flétri enflent déjà les subsides d’un lendemain Margherita Chiarva
Vient la nuit . assis sur un banc le corps enroulé dans la lueur jaune mollement jusqu’au chant du dernier oiseau ailleurs rien ni personne juste le frisson des feuilles et la ville qui s’éloigne dans un silence à moitié Margherita Chiarva