.
cette petite vieille
l’œil bas
qui astique la dalle jouxte
sait-elle
peut-être où vont les morts
quand ils nous dés-appartiennent
.
le jour
de tes funérailles
nous étions tous là
le regard comblé de roses
si peu oublieux
.
à prier sous un ciel
de taille
Justement.
J’ai passé le matin à écrire
en pensant à mon père.
À ces morceaux de lui
disparus pour toujours
que je n’aurai qu’entrevus.
…
Merci. Pour ce très beau poème.
Je sais toujours, en ouvrant
votre porte, que j’y serai touchée.
Que j’y trouverai nourriture
et de mots et d’âme.
J’aimeJ’aime
Je suis très touché par votre retour. Et plus largement par les aller-retour que nous faisons à distance sur nos sites respectifs. Je vous avoue que c’est là une source d’énergie importante en ce qui concerne pour écrire. Merci beaucoup
J’aimeAimé par 1 personne