Visages dans les wagons

.

Peu

reviennent Ceux que la nuit relie

à leur destin informe se contentent

de dormir C’est là

.

fin de l’hiver Le ciel n’allume

que les étoiles qui dans la mer

se forment

Peu reviennent

.

au présent, berceau

du temps tout entier. Il n’est ni mémoire ni

mer ni main qui puisse recueillir

la lumière que perd la nuit,

chaux

dont elle mouille ceux qui s’en reviennent.

.

Gastao Cruz

Étude au crayon de Edward Hopper pour « Nighthawks »

A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s