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Surgissant sans prévenir devant moi dans un jardin enneigé
Cette fleur d’un bleu tempête dont j’ignore le nom
Il suffit de me pencher pour qu’elle réapparaisse
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Allongée de tout mon long sur la steppe
Dans le bleu du ciel
Le monde, lui et moi, nous deux
Nous sommes très jeunes, encore plus jeunes
Notre sourire
A un goût d’école buissonnière
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Est-ce le retour, un rêve ou avons-nous vieilli
Cette fleur bleu tempête placée entre nous
Nous deux, le monde et moi
Ne cessons de revenir.
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Gullen Akin
Antonio Silverini