Un ravissant cimetière

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Ah, moite comme ce soir de printemps

Errant dans son élégant kimono carmin, c’est elle!

Douce comme une sœur, c’est elle!

Ni la lune sur le cimetière ni le phosphore ni l’ombre ni la vérité

Et quelle tristesse !

Ainsi ma vie et mon corps s’en vont pourrissant

Et dans le paysage vague du Néant

Ravissants visqueusement penchent !

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Sakutaro Hagiwara

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A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

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