Ce que je nomme poésie, c’est une occasion d’aller, de passer par là où je n’aurai pas dû, pu me fourvoyer sans elle. La poésie m’entraine à l’improviste. A partir d’une décision qui m’a pris, mon langage risque de perdre sa situation quasiment sociale, pour se risquer dans des régions où il ignore tout et particulièrement la langue. Où il va devoir se débrouiller seul.
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