Sous la balançoire
deux sillons parallèles
tracés à coups de pieds
comme coups de dents
dans un fruit vert
la terre labourée exhale le jeu – l’envol à peine
pendule entre ciel et terre
la chanson du bois ouvre sur tant de mondes
dans le grincement des cordes
se lève la brise du large
les voyages de l’enfance
sans frontières ni langage
une planche dans le désert
source des imaginaires innocents
Ada Mondès
Alain Laboile
❤
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