à saigner
la langue jusqu’à l’os
aiguiser sans relâche
les entailles du temps
à toujours célébrer
la distance
dans l’essai du matin
il advient
l’oiseau et la proie
ne fassent qu’un

Laura Letinski
à saigner
la langue jusqu’à l’os
aiguiser sans relâche
les entailles du temps
à toujours célébrer
la distance
dans l’essai du matin
il advient
l’oiseau et la proie
ne fassent qu’un

Laura Letinski
déjà le sang
qui était froid…
peut-être est-ce ainsi
que le cri
qui s’était pourtant fait entendre
n’est devenu qu’un simple bruit
…
ou peut-être est-ce que là-bas
la rivière qui se voulait tendre
n’a osé qu’un murmure
…
(merci)
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