.
ta voix
là où les choses ne peuvent s’extraire
de mon regard
elles me dépouillent
font de moi une barque sur un fleuve de pierres
si ce n’est ta voix
pluie seule dans mon silence de fièvres
tu me détaches les yeux
et s’il te plaît
que tu me parles
toujours
.
Alejandra Pizarnik
Francesca Woodman
On met parfois des jours
pour se relever d’un poème…
… et suis-je même debout ?
Merci, Jacques.
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Un grand merci pour votre retour, Caroline.
Dans la diversité des auteurs et des autrices que nous lisons, il y en a quelques uns avec lesquels nous entretenons un lien particulier. Ce lien provient peut-être des mots eux-mêmes, des émotions qu’ils suscitent, de la disponibilité de notre esprit, de la puissance de l’écriture, de la personne ou du parcours de vie de celui ou celle qui a écrit… ou peut-être de tout cela à la fois.
Alejandra Pizarnik fait partie de ces poétesses qui occupe pour moi ou en moi cette place très singulière.
Et cet autre :
« Je chante
Non pas invocation.
Mais des noms qui reviennent. »
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J’attends le livre qui rassemble sept titres.
Mon libraire sait ma hâte…
Un grand merci encore, Jacques.
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