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Je pense qu’en ce moment
personne peut-être ne pense à moi dans l’univers,
que moi seul je me pense,
et si maintenant je mourrais,
personne, ni moi, ne me penserait
.
Et ici commence l’abîme
Comme lorsque je m’endors.
Je suis mon propre soutien et me l’ôte.
Je contribue à tapisser d’absence toutes choses.
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C’est pour cela peut-être
que penser à un homme
revient à le sauver
.
Roberto Juarroz
Kata Geibl
de ces jours où
la beauté renverse
… (merci) …
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Je crois que ce poème est une poésie verticale de Roberto Juarroz.
Et non pas de « Macedonio Fernandez »…
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Vous avez raison, ce poème se trouve en fait dans le premier livre de Roberto Juarroz. Un grand merci pour ce rectificatif.
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Poesia molto bella
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