Une vie sans fin


suis les bêtes

qui traversent

le rêve du matin

avec elles

les prés d’or

la lenteur des nuages

la lumière douce

les ombres

portées

aussi

la petite flaque

de têtards –

noire pulsation

au cœur du paysage

et le sentier caillouteux

où jadis

un gros bâton te prenait

la main

Albert Louden

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A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

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