Il y a terreur, mais
aujourd’hui, je peux marcher :
bien travaillé, aplani les jours et
les coups, je me souviens, la voix
de l’autre coté : tu n’as rien vu et
terreur, encore, a frappé, mais
les cris, ce jour, se sont éloignés et
là-bas, comme elle se resserre,
je marche, elle crie
je marche dans l’écho,
jusqu’au bout de sa parole.
Alain Veinsten
Molto
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