A l’ombre du jardin
Sur la chaise longue
Pendant la sieste
Les vrilles du volubilis ont poussé
Les vrilles ont poussé puis
Ont enlacé ses jambes
Ont rampé sur son cœur
D’un cœur amoureux
Pénétré son nez
Son crane
Y font scintiller mille fleurs
Comme un feu d’artifice
Et alors dans son jardin
Au mois d’août
Une neige fine mais indiscutable
Est tombée
Tsesuo Shimizu