au bord du lit
asséché
dans la main d’un rocher
se fissurent
les lignes du monde
souffle – ou chute
élan – ou perte
les yeux aspirés
par ce qui se dérobe
ainsi disparaît
l’ombre qui me suivait
puis l’absence de mots
s’étend
jusqu’aux dernières
lueurs

Alain Laboile