Tourne, tourne le matin



si tu tends bien

l’oreille

l’herbe mouillée

t’indique le pas

moi

je l’ai su

un matin de rosée –

le sol parlait

sans alourdir ou brusquer

j’étais là

de bonne heure

il m’a suffi d’attendre

comme un caillou

à l’écart

du chemin

Gustav Klimt

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A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

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