La voie tracée par les oiseaux
va d’une saison à l’autre
nous traversions des jardins
à contre-courant, vers l’enfance
les eaux claires
dans le bassin
nos jeux dispersaient
le cercle des pluies
fétu de paille, je savais brûler
quand toi, chêne d’hiver
accueillais la neige sur tes branches
Mes mains sur tes yeux clos
Là est le temple.
Cécile A. Holdban
Matthias Olmeta
❤
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les jardins se traversent
et les jours passent –
tout ce temps d’avant
et d’après
(merci, Jacques)
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