dans le lacis
de rues désertes
embardé
une voix claire guide
mon pas
– se pourrait que l’ourse
se détache, ne menace plus
et chasse toutes les pommes
tombées des sapins, des grand sapins ailés
qui churent du paradis –
mais çà et là
dans la buissaie
pavillonnaire
des chats aux yeux dilatés
et le fer brut des monstres
qui attendent une proie

Yiannis Hadjiaslanis
1 – Ingeborg Bachmann
Thanks !
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là
dans ma rue
à l’instant
je vois
l’ombre noire de
l’érable
allongée sur
l’asphalte blanc
(merci)
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mars et tu te perdais
dans un dédale obscur
c’était à l’origine…
et là mai
je me dis que ton pas
ressemble au mien
qui lui n’y suit jamais grand-chose
d’autre que le ciel fidèle
et le matin
plus clair que la nuit
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et la nuit à peine
ouverte, d’oublier la rigueur
du matin
(à voix basse)
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