Vingt-quatre heures l’été 

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On touche on cherche y a-t-il jamais

eu autre chose que ce suspens

comme entre deux et quatre la rue

l’été c’était l’enfance le jaune

de la maison d’en face on répète

les mêmes mots les mêmes images

comme s’ils gardaient un peu de corps

et qu’on était resté là toujours

le front contre le froid de la vitre

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Jacques Ancet

Martin Parr

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A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

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