Et si tu écrivais la chambre des ombres
entendrais-tu
la voix que menace
son propre écho, un murmure dressé
contre le silence
s’engouffre dans la nuit
et s’étonne du vent qui écorche
la fenêtre, entendrais-tu
tes mots au bout de l’aube
si tu écrivais
ce qui brûle en toi ?
La voix halète, étouffe presque
la parole sans écho, l’amour
sans amour, le désordre
planté dans le temps
qui s’obstine jusqu’à demain.
Hélène Dorion
Hélène et ses pages
semées dans ma maison
…
merci
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