du monde

 

tu penches la tête et passes la porte : au-delà du seuil, le monde respire

de visions, une onde impatiente qui charrie les odeurs des maisons,

humidité, rouille, cendre, essence, âges qui tournent au brun

les yeux survolent les têtes penchées sur les tables, la main sur le téléphone

on s’arrête au bar dans la matinée, le froid chante, la peau

reflète l’absence de geste

des caillots de lumière deviennent formes d’un doux sourire

enfoui

 

Maria Luisa Vezzali

A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

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