Et parfois je rentrais en moi
et je rendais visite au rêve
: statue qui s’éternise
en des pensées liquides,
un ver blanc qui se tord
dans l’amour.
Un amour débridé.
Un rêve dans un autre rêve.
Et le cauchemar me disait : tu grandiras.
Tu laisseras derrière toi les images de la douleur et du labyrinthe
et tu oublieras.
Mais en ce temps-là grandir aurait été un crime.
Je suis ici, dis-je, avec les chiens romantiques
et c’est ici que je vais rester.
Roberto Bolano
Des mots, comme un chemin,
pour se rendre là :
Je suis ici, dis-je, avec les chiens romantiques
et c’est ici que je vais rester.
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