la terre
soudain se met à trembler
sous mes pieds
je me dis
maintenant
c’est au choix
autour
d’autres – en joie
parlent
rient
louent au loin les façades
cousues d’or
il y a ce vide
devant
derrière c’est au choix
en finir ou repartir
nu
sur le chemin
une chose
doucement
s’ouvre – un souffle
une présence
mais ta main
me retient
.

mêler l’or à la poussière
et redessiner l’instant
…
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