.
au ciel
les tours qui poussent
à l’outrance comme la fatuité
humaine
.
ici-bas
la rousseur des arbres
sous l’œil fauve de l’automne
et on devine aussi
le fleuve qui traverse les entrailles
obstinément
.
maintenant .
la situation est claire : juste le vide et
le corps de tout son poids
.
comme si était un autre qui
viendrait en finir là
mêler l’or à la poussière
et redessiner l’instant
…
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