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Volant ainsi
Dans un ciel voilé
On finit par ne plus discerner les pays lointains
Qu’on croyait bien connaître
Par ne plus discerner les bois flottés dérivant au loin.
Leur moitié sèche
Leur moitié humide
L’une comme l’autre
On ne peut plus les distinguer.
Ni les haies vives des haies lointaines.
Ni les ciels lointains.
Ni les cœurs lointains.
Et à force
De ne plus rien distinguer,
Je me retrouve à voler
dans un miroir volé.
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Yasumizu Toshikazu (extrait de l’oiseau)
Dans l’à peine à voir
Combien de tant encore pourrons-nous sentir ?
N-L
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