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Amère ma rosée
Sur les bouches tendues
N’abandonne pas
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Ces lumières tremblantes
Ni cette densité
où germent la soif
La faim
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Peut-être que dans les poitrines
Une rose
Veille à la stricte monotonie des astres
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Peut-être un chien
Un buisson de fenêtres
Peut-être
Une femme buste lumineux
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Peut-être une mort
Et la descente douce vers l’eau
De ceux qui savent.
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Gérald Neveu