après quoi
l’ombre s’élargit
tout autour
le vent hésite aux persiennes
une aile bat quelque part
hors de portée
l’ombre s’arrête
ou peut-être pas –
il y ce frémissement
presque imperceptible
le temps se déplie
quelque chose s’ouvre
ou s’éteint
il ne sait pas

Marie Boutier
on ne sait
rien, non
sinon que tout
change
et que le
printemps
comme l’amour
fléchit
avec nous
de par tous
les vents
qui s’en mêlent
…
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