Ce retrait
où garder
la lumière d’hiver
et l’obscurité,
les mots très bas
rendus à la terre,
un chant qui reste
à reprendre.
La terre
Garde
arbres, chemins ;
à terre,
restent
brindilles
et lichen
où s’accroche
sur le tard
l’or peut-être
de la lumière.
Reste
une note juste
de lumière
dans un carnet
des chemins.
La nudité
ne s’oublie
pas.
Pas.
Jean Gabriel Cosculluela
Basso Cannarsa