.
arrachés
à la grotte
.
coupés
de la terre
par la soif
.
de la main
par le doute
.
du verbe
par les mots
.
coupés
de nous-même
par l’œil
insatiable
.
tant de fois
orphelins
.
et nous
cherchons
la mère
.
Charles Juliet
Olivier Debré
.
arrachés
à la grotte
.
coupés
de la terre
par la soif
.
de la main
par le doute
.
du verbe
par les mots
.
coupés
de nous-même
par l’œil
insatiable
.
tant de fois
orphelins
.
et nous
cherchons
la mère
.
Charles Juliet
Olivier Debré
Merci, Jacques.
Et je découvre lentement ce poète.
Et je trouve ces quelques mots de lui, qui résonnent et m’inspirent, et que j’ai envie de partager avec vous…
« Ecrire, pour un écrivain, c’est avoir le goût des mots, c’est les ressentir, c’est aimer les agencer, c’est percevoir comment ils interagissent les uns sur les autres, c’est être à même d’apprécier leur poids, leur couleur, leur sonorité, leurs vibrations… C’est aussi posséder de nombreux micro-savoirs qui aient à faire vivre ensemble ces petits êtres vivants qui ne se laissent pas facilement domestiquer. (Journal, IX : Gratitude, 2017, p. 53) »
https://www.babelio.com/auteur/Charles-Juliet/2768/citations
Merci encore.
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pendant ce temps l’oiseau
sur la rampe de fer
est-ce le même oiseau qu’hier ?
(merci Jacques)
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