Mots

 

« Je te perdrai comme on perd un clair

jour de fête : – je le disais à l’ombre

que tu étais dans le vide de la pièce – attentive,

ma mémoire te chercha en ces années

florissantes, un nom, une apparence : pourtant,

tu te dissiperas et ce sera toujours l’oubli

de nous dans le monde. »

.                                            Tu regardais le jour,

évanoui dans le crépuscule, je parlais

de la paix infinie que le soir

étend sur les fleuves à la campagne.

 

Alfonso Gatto

David Roth

A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

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