jour
après jour
à reculer
dans l’effritement
des choses
la lumière devient
pâle et rose
la rue
long trait qui s’étire
jusqu’à l’entrée
se tait
peut-être
vivons-nous déjà
à l’autre bout
du songe

Jonathan Waiter
jour
après jour
à reculer
dans l’effritement
des choses
la lumière devient
pâle et rose
la rue
long trait qui s’étire
jusqu’à l’entrée
se tait
peut-être
vivons-nous déjà
à l’autre bout
du songe

Jonathan Waiter