Sans titre



maintenant

les terrains vagues

et les oiseaux

te coulent sur la peau


si nombreux

si lourds


tu trébuches au coin

des prés


il y a bien trop de ciel

dans ton visage


trop peu de route

pour soulever la nuit


seul tu chancelles

et tout ce que tu voudrais dire

alors

n’est qu’un étourdissant

bruit d’aile


Germain Tramier

Fatma Haddad (Baya)

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A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

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