La tour de la grue jaune



Le céleste est parti voici longtemps,

Chevauchant la célèbre grue jeune.

De la légende rien ne demeure, sinon

La tour de la grue jaune.

La grue jaune s’en est allée sans espoir de retour

Vers les nuages blancs dérivant,

Sur des milliers d’années.

Le reflet des arbres verdoyants de Wuhan

Si clairs dans les vagues luisantes du soleil,

L’herbe grasse de l’ile du perroquet

Au crépuscule – où est ma maison ?

La brume mêlée de fumées sur le fleuve

Ajoute au regret

Cui Hao

Armand Schultes

Avatar de Inconnu

A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

3 réponses

  1. « Dans l’encre fragile
    on laisserait une seule poussière,
    la plus cassante,
    aveugler nos ombres,
    on entendrait nos pas
    tomber un à un
    au pied de personne,

    seul
    le tremblement des étoiles
    nous renseignerait sur nous-mêmes. »

    Suzanne Jacob

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