Voie morte

 

Adieu, dit-elle. Rendant close la ville.

Hier même, par son extrême absence,

ma chérie, la poupée d’argile,

sans autre avertissement s’est jetée dans le vide.

La bibliothèque s’effeuille. Les tableaux

se réduisent à de simples taches çà et là.

 

J’entends de tous côtés le grillon de la Lune.

 

Je descends, le cœur sur la main, par la voie morte

d’un mauvais rêve dont on ne peut plus se réveiller.

 

Roberto Sosa

 Aimée Hoving

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A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

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