Parc
du Portugal
le chant
des oiseaux
que le soir agite
la ville s’ouvre
un souffle
dans les branches
la lumière se retire
nous sommes
peut-être
cent ou mille
corps ainsi dispersés
sous la maison
aux volets fermés
soudain
une voix s’élève
elle chante
un premier vers
les visages
s’irradient
