dans le fatras obscur
des images – es-tu
seulement couchée ?
au loin
coraille un oiseau
de proie
quelque chose imbibe la nuit
la distance
ou peut-être le silence – buvard d’un cri
teint à froid
la lumière faiblit
le destin entre
dans la chambre
silencieux
il s’assoit

Marie Bouttier