nos corps blancs
que le courant emporte
au loin
l’eau n’est plus de l’eau
la lumière durcit et l’œil est
maintenant si las
que les racines
garnissent le ciel
vie absconse
au couchant
le passage se referme
sur lui-même
et les seuls visages
qui s’animent sont ceux
qui n’ont pas de nom