dans le lacis
de rues désertes
embardé
une voix claire guide
mon pas
– se pourrait que l’ourse
se détache, ne menace plus
et chasse toutes les pommes
tombées des sapins, des grand sapins ailés
qui churent du paradis –
mais çà et là
dans la buissaie
pavillonnaire
des chats aux yeux dilatés
et le fer brut des monstres
qui attendent une proie

Yiannis Hadjiaslanis
1 – Ingeborg Bachmann