dans l’ombre
où tu te tords
le monde vacille soudain
je tends la main –trop tard
un cri sauvage t’ouvre
en deux le feu s’élance
il te dévore
les bras le cou le visage
la langue
tu craches des mots noirs
incandescents
et moi silencieux
incapable
je me retiens à
ton nom

Wols