Rapatrié dans l’oubli,
le dialogue convivial de nos
yeux lents.
Rapatrié syllabe après syllabe, réparti
sur les dés aveugles le jour, vers quoi
se tend la main du joueur, grande,
dans l’éveil.
Et le trop de mes paroles :
déposé sur le petit
cristal dans le fardeau de ton silence.
Paul Celan