c’est un espace
sans bord
sans fin
où des poignées de mots instables
jonchent le sol
un chemin de pas
hésitant
serpente entre l’oubli
et la joie
la lumière y est douce
le vent léger chasse au loin
les ombres
le sais-tu ?
suspendu à l’élan
je pourrais à jamais
vivre là

Olivier Debré