ces oiseaux
aux ailes trop larges
laissent derrière eux
des plumes noires
d’effroi
ils nous effleurent
en silence
leurs ombres légères
glissent sur nos fronts
et au matin
dans un ciel lavé
de toute empreinte
on goute alors
au frisson –
ont-ils seulement
existé

Davis Hurn