un visage resurgit
caché sous la peau
bouche froncée de peur
œil noyé
jusqu’à l’effacement
sueur tiède et rance
la joue appuyée
sur une main – simple prothèse
qui pend au bord
d’un creux

Ataa Oko
.
J’ai cru qu’on m’appelait
par mon nom
.
qu’on me tendait une main
mais c’était moi marchant
avec moi
.
nulle part au monde
.
Claude Estéban
Ataa Oko
Écris la parole
éteins la pensée
et va ! tombe !
sans haut ni bas
aspiré, foulé
dans les failles de l’air
entre courbures d’une mélodie
que personne ne joue –
Lorand Gaspar