alors
je tourne les yeux
vers l’horizon
assez haut
pour y trouver encore
un souffle
ô rien de grandiose
rien qui brûle
juste l’amorce
d’un chemin
fragile
une trouée
peut-être
au creux des pierres
empilées

Alberto Giacometti
alors
je tourne les yeux
vers l’horizon
assez haut
pour y trouver encore
un souffle
ô rien de grandiose
rien qui brûle
juste l’amorce
d’un chemin
fragile
une trouée
peut-être
au creux des pierres
empilées

Alberto Giacometti