.
sous les saules
qui longent la rivière
la mémoire sombre
en silence
il n’est rien
la terre encore tiède mais
du halo flétri enflent
déjà les subsides
d’un lendemain


des fragments de poésie
.
dans le lieu
où la voix n’est plus
.
ne peut plus être
le venir tombe
des mains
.
de quelques mots écrits
sur le verre
indubitablement
se produit
ce que le corps ne parvient
à défaire
.
et l’ombre à nouveau
de manifester
entière
.
de qui la vie s’abime
on pressent quelquefois
le néant